Le cheval est un animal noble et majestueux, qui a été apprécié par de nombreuses cultures à travers l’histoire et a rendu de fiers services à différentes populations. Élégant et puissant, il a longtemps été utilisé pour le transport, le travail dans les champs, la guerre et le sport. C’est un animal intelligent et sensible, capable de développer des liens étroits avec ses propriétaires et ses soigneurs. Mais toute cette noblesse, ce dévouement et cette élégance n’y changent rien : le cheval reste un animal pourvu d’un système digestif tout ce qu’il y a de plus concret, et donc un producteur de fumier. Les écuries et les centres équestres peuvent ainsi recycler les déjections de leurs chevaux et les transformer en un produit utile, écologique, bon marché et durable.
Pourquoi épandre du fumier de cheval ?
Constitué de déjections, d’urine et de paille, le fumier de cheval est particulièrement apprécié des jardiniers car il contient des quantités importantes d’azote, de phosphore et de potasse, des éléments nutritifs essentiels à la croissance des plantes. Ce compost naturel convient particulièrement bien aux potagers, car les pommes de terre, les salades, les courges et les tomates profitent tout particulièrement de sa composition. En revanche, le fumier de cheval ne convient pas du tout à l’échalote, à l’ail et aux oignons. Il faut donc toujours bien réfléchir avant de l’épandre.
En ce qui concerne la dose de fumier à utiliser, vous pouvez compter entre 1 et 3 kg par m2 et par an. Pensez à le couvrir de paille pour éviter que la pluie ne lui ôte ses nutriments, ne l’entassez pas en couches trop épaisses, et laissez-le respirer, soit en l’installant sur des branches, soit en le retournant tous les deux mois.
quand mettre du fumier de cheval : Timing et conseils pour enrichir votre sol naturellement
L’automne est incontestablement la meilleure période pour épandre du fumier de cheval. Cela laisse le temps au fumier de se décomposer, au froid automnal de détruire les pathogènes, et à la faune aérobie du sol de décomposer la matière. Vous pouvez, au choix, laisser le fumier tel quel jusqu’au printemps, ou l’intégrer au sol durant l’hiver en le grattant légèrement. Qu’il soit argileux ou sablonneux, votre sol s’en trouvera sensiblement amélioré.
Il est également possible d’épandre du fumier de cheval au printemps, car il s’agit d’une période de croissance rapide pour les plantes. Le fumier peut alors leur fournir directement les nutriments nécessaires à leur bonne pousse. Dans ce cas, il est important de privilégier du fumier parfaitement décomposé, car du fumier frais pourrait brûler les plantes en raison de sa forte concentration en azote.
Enfin, si jamais vous souhaitez pouvoir mettre du fumier à tout moment de l’année, vous pouvez toujours vous rabattre sur du fumier déshydraté, dont les granulés doivent être mélangés à la terre. Si vous souhaitez obtenir encore plus de détails sur le précieux compost chevalin, sachez que le sujet est également traité sur ce site.